Ce mythe préhistorique dérive du mythe de l'arbre cosmique. Maintes religions étant basée sur le concept qu'une faute humaine aurait interrompu la libre circulation entre ciel, terre et enfer, il se forma la notion d'un arbre placé au centre du monde, dont le feuillage, en se répandant dans le ciel et les racines en enfer, qui relierait entre-elles ces 3 régions. D'où la figuration d'un arbre ou d'un simple mât capable de se projeter magiquement au centre du monde pour faire monter au ciel, prières et offrandes et recevoir les forces bénéfiques du ciel.(pluie etc.) Cette union entre la terre et le ciel étant symbolisée par l'arc en ciel, on surmonta l'axe du monde par des rubans multicolores figurant cet acte. "Les cordelles" se terminaient par "la toile d'araignée" la lune étant considérée par le primitif comme une araignée tissant le voile du cosmos reliant les êtres et les choses. Ces idées anciennes s'étant perdues dans le temps, avec l'institution des corporations au Moyen-Age, on cru qu'il s'agissait d'une danse imitative du métier de cordelier, on lui adapta des paroles sur le tressage de la corde qu'on se contentait de faire et de défaire.

La mazurka n'est pas une danse folklorique. C'est une danse en faveur en Europe au milieu du XIXe siècle, au même titre que la Polka, la Scottish ou la Valse. Cette danse a conservé son succès en Provence grâce aux mazurka chantées par le poète paysan Charloun Rieu : "mazurka souto li pin et mazurka de Sant Andiou". De nombreux groupes folkloriques ont utilisé ces chants et créé une sorte de ballet sur ces airs en employant les pas de la mazurka. Ces figures peuvent donc varier suivant les groupes et le nombre de danseurs. Cette danse est restée très populaire.

Cette danse ambulatoire procédait à l'encerclement du terroir pour en écarter les génies hostiles. Les croix formées par les arceaux, étaient appelées casse-diables. Elle imitait les évolution du serpent protecteur des récoltes, symbole lunaire ; c'était un appel à la pluie concrétisé par la mimique des danseurs faisant le geste d'arroser et par un danseur portant un pot, image de la source.
La figure rupestre du Mont Bégo (Mont de la vallée des Merveilles, siège de gravures rupestres, dans l'arrière pays niçois) dite 'le danseur" qui tient un arceau dont la moitié supérieure orne la tête, montre l'origine lointaine de l'arceau symbole du ciel. L'homme matérialisa ensuite les effets de la manifestation cosmique en recouvrant l'arceau de fleurs, de verdure ou de fruits superbes.