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A la Une | Almanach des TRADITIONS | Octobre

Octobre

Traditionnellement mois des vendanges, mais aussi fin des travaux d'été et emmagasinage en vue de l'hivers. Beaucoup de papotages, de on-dit, à propos de untel ou untel...

• 26 mars 2012 - Par Alan Salvat

Les prénoms provençaux du mois
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Octobre

1 Thérèse - Terèso
3 Gérard - Girard
4 François - Francès
5 Fleur - Flour
9 Denis - Danis
16 Edwige -Edouïjo
18 Luc - Lu
19 René - Rénié (ou Renat)
25 Crepin - Crespin
29 Narcisse - Narcis

Le dicton
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Lou doute es uno grando verità
le doute est une grande vérité

Les sobriquets
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d'après Marie-Thérèse ROUSTAND de Grasse

Les habitants des villes et villages se trouvaient facilement rivaux et se donnaient des sobriquets. Les villes de Grasse et d'Antibes n'échappaient pas à la règle : Les grassois étaient surnommés " manjo-fassun" (mangeur de choux farcis (fassum) spécialité locale par ailleurs excellente (voir recette du mois de avril ). Les habitants de Peymeinade étaient surnommés "manjo-bajaino" ou "manjo-patantan" (mangeur d'escargots).
Les antibois étaient tous surnommés "nego-evesque" (noyeur d'évêque). Cette injure provient de la rivalité des deux villes rivales sur le plan religieux depuis des siècles (l'évêché était il y a bien longtemps à Antibes.(Moyen Age). En 1243, le pape Innocent IV ordonnait le transfert de l'évêque d'Antibes à Grasse. Quelle qu'en soit la raison les fidèles se sentirent abandonnés par leur pasteur lors d'une attaque des sarrasins, leur évêque allant se réfugier à Cabris, sur les hauteurs. Les Antibois renièrent leur pasteur. Mais la consonance du verbe latin "negare" (renier) et du provençal nega (noyer) entraîna le surnom de nego-evesque pour les antibois. Ce surnom, malgré la suppression des évêchés concernés et du rattachement au diocèse de Nice, est resté, et réapparaît parfois.

Les surnoms étaient monnaie courante en Provence. Il existait aussi de nombreux surnoms donnés aux personnes : ainsi l'un mes ancêtres était surnommé à Martigues (13) "Rous lou sauvagi", Un autre de mes ancêtre était surnommé "Patroun Pol "(il était patron de bâteau de pêche) quand à mon grand-père paternel était surnommé "Mouillot"car il avait fait son service militaire à Prat de Mollot dans les pyrénées orientales. A Grasse un écrivain historien local a écrit un ouvrage sur un parent nommé "Maubert la pièce"....

La recette
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de Malou, ma mère

Le tian d'aubergines
Laver et découper 4 aubergines en tranches pas très épaisses les saler dans un plat pour leur faire rendre leur eau. Faire frire les tranches dans de l'huile d'olive. Dans un plat à gratin en terre, alterner couche d'aubergine et couche de sauce à la tomate préparée ainsi : faire fondre des tomates fraîches dans de l'huile d'olive, ajouter ail et persil haché, une ou deux feuilles de basilic, un peu de thym. Recouvrir le gratin d'une fine couche de chapelure, arrosez d'un filet d'huile d'olive. Mettre au four chaud pour 35 à 40 minutes.



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